L’art naît souvent de la blessure. De cette fêlure où se mêlent douleur et création.
L’exposition La vie est une plaie dont je ne me défais pas, dont le corpus d’œuvres est issu de la collection Francès, explore l’énergie brute qui surgit de la faille, de l’inassouvi et du tourment.
Une théâtralité assumée : entre figuration et suggestion, les œuvres cultivent une tension dramatique où le regard oscille entre familiarité et étrangeté. Elles convoquent un imaginaire en équilibre précaire, oscillant entre tradition et avant-garde, où l’innovation repousse sans cesse les frontières de l’esprit.
Un voyage aux confins du réel : en puisant dans l’expression du trouble et du fragmentaire, cette immersion interroge chacun sur les porosités entre le visible et l’invisible, le conscient et l’inconscient, l’histoire et le mythe.
L’urgence de créer : si la plaie ne se referme jamais, c’est qu’elle est aussi une source intarissable d’inspiration.
Cette exposition met en avant des artistes internationaux reconnus et émergeants, qui au travers de pratiques différentes transforment l’indicible en forme, qui donnent à voir l’indomptable. Ici, la peinture figurative, la photographie ou la sculpture ne racontent pas seulement une histoire, elles la traversent, elles l’incarnent, elles la bousculent.
Une réflexion sur notre époque : à travers ces œuvres, se dessine une interrogation sur la condition humaine, sur ses doutes et ses tensions. Qu’il s’agisse de bouleversements sociaux ou de préoccupations plus intimes, cette exposition capte l’écho d’un monde en perpétuelle métamorphose.
Plongez dans une exploration où l’art devient un exutoire, un cri, un mirage, un ancrage. Une invitation à se confronter à ce qui nous trouble, à ce qui nous hante, et à ce qui, inlassablement, nous pousse à créer.
Rêver, imaginer, explorer sans limite. Cette expérience offre à chacun l’opportunité de se façonner un monde plus curieux, attentif et ouvert à l’altérité, où chaque regard porte plus loin.