Cette exposition consacrée au sculpteur congolais Aimé MPANE (1968) s’inscrit dans un cycle de biennales initié en 2013. Ces projets prévoient d’inviter un sculpteur reconnu sur la scène internationale, dont le travail permet des rapprochements avec l’œuvre d’Idel Ianchelevici qui constitue la collection permanente du musée.
Ici, outre l’Afrique, bien présente dans l’œuvre des deux artistes, le procédé de la taille directe et un profond humanisme dans le rendu des personnages permettent un dialogue extrêmement sensible.
Pour le trentième anniversaire du Musée en 2017, le choix s’est porté sur un des artistes actuels africains les plus pertinents relativement peu connu du monde des musées. Depuis près de 20 ans, Aimé MPANE dénonce les exactions et le mal-être du continent noir. Ses sculptures ont une forte charge symbolique.
Elles racontent la corruption, les génocides, la prostitution des enfants associant la crudité des arts dits “premiers” à la pratique contemporaine de l’installation. Une vingtaine de bas-reliefs peints, une dizaine de sculptures et six installations occuperont les salles d’exposition.
Vernissage le vendredi 31 mars 2017 à 19h.