Stéphane Pencréac’h
Né en 1970 à Paris, France. Vit et travaille à Paris.
Stéphane Pencréac’h a étudié l’Histoire, à l’Université Paris VII, avant de se consacrer à la peinture, la sculpture et le dessin. Ses réflexions s’articulent autour des affects et passions humaines : l’amour, la mort, le sexe, la violence du monde. Son travail est empreint d’érotisme, de sensualité, de récits mythologiques mais également de représentations d’événements de l’histoire contemporaine marquée par des bouleversements politiques et sociaux. Tout en s’éloignant d’une démarche journalistique comme pourrait le faire la photographie, il conserve la valeur contemplative de la peinture et puise dans l’histoire de l’art par des emprunts à Francis Bacon, Lucio Fontana, Caravage, Edouard Manet. Toujours en prise avec le monde actuel, il traite le medium de façon moderne par l’innovation formelle.
L’artiste est représenté par la Mazel Galerie (Bruxelles) et la Galerie Samira-Cambie (Montpellier).
Acte IV – scène 3 (Le Final)
Pieta
Coré
Les tricheuses
Cette peinture réaliste met en scène deux femmes, allongées sur un sofa, s’adonnant au plaisir de la chair, dans un décor chaleureux. Dans un subtil jeu de mots, Stéphane Pencréac’h évoque le rapport au jeu par la présence d’un jeu de dames glissant du sofa lors des ébats amoureux de ces “tricheuses”. Une étrange créature vient perturber l’apparente quiétude de ce moment intime, rappelant la représentation de l’incube dans le tableau Le Cauchemar de Johann Heinrich Füssli. L’animal félin surplombe les jeunes femmes comme l’envers de cette scène érotique.