Robert Mapplethorpe
Né en 1946 à New York, États-Unis. Décédé en 1989 à New York.
Robert Mapplethorpe réalise dès les années 1970 des photographies, pour les inclure dans ses collages à base de Polaroids. Attiré par les extrêmes, animé autant par la laideur que par une quête obsessionnelle de la beauté, aussi dérangeant que fascinant, Robert Mapplethorpe photographie des personnalités du show business et des figures sado-masochistes, notamment dans le New York underground. Connu pour ses portraits en noir et blanc, il immortalise avec une maîtrise technique et formelle, tout d’abord, son cercle d’amis, musiciens, artistes, stars de films pornographiques, puis il réalise des compositions stylisées d’hommes et de femmes nus. Enfin, il s’intéresse aux natures mortes et en particulier à la délicatesse des fleurs.
Atteint du VIH en 1986, il crée sa propre fondation, « Robert Mapplethorpe Foundation » en 1988, à laquelle il fera don des revenus de la vente de ses photographies pour soutenir la recherche contre le Sida.
La galerie Morán Morán (Los Angeles) représente Robert Mapplethorpe “Estate”. Il est également représenté par la Gladstone Gallery (Bruxelles, New York, Los Angeles) et la Galerie Thierry Marlat (Paris).
Lucinda’s hand (Lucinda Childs)
Robert Mapplethorpe fait preuve d’une incroyable maîtrise technique et formelle dans tous les sujets qu’il aborde. Il saisit le corps dans toute sa finesse et sa pureté, le révélant sous son objectif, faisant de la lumière une caresse sur chaque ligne qui se dessine. La main tendue de Lucinda résonne comme un appel au secours, comme le geste ultime de survie. La main est forte mais perdue dans le vide obscur. La photographie immortalise la lutte de l’Homme contre le désespoir.