Mathieu Mercier
Né en 1970 à Conflans-Sainte-Honorine, France. Vit et travaille à Paris, France.
Mathieu Mercier suivi des études à l’École supérieure d’art de Bourges, l’Institut des hautes études en arts plastiques de Paris, et aux Beaux-Arts de Nantes. Entre ready-made et réappropriation de l’objet dans sa destinée artistique, Mathieu Mercier transforme les objets du quotidien en objet d’art et les place ainsi dans une toute autre mesure. Destitués de leur fonction principale mais affectés à d’autres, ils deviennent des objets de contemplation. Mathieu Mercier puise son inspiration dans l’histoire de l’art. Nombre de ses œuvres font référence à de grands maîtres du modernisme comme Piet Mondrian, Marcel Duchamp, ou à des mouvements tels que le constructivisme ou le minimalisme. En 2003, il remporte le prestigieux prix Marcel Duchamp.
Il est représenté par La Galerie le Minotaure (Paris).
Last Day Bed
Pour l’œuvre Last Day Bed, Mathieu Mercier s’est inspiré de la stèle funéraire. Mais aussi de ces meubles hybrides à mi-chemin entre le canapé et le lit que l’on trouvait beaucoup dans l’architecture moderniste, tel que le célèbre lit de repos, Day bed, de Mies van der Rohe.
Provenance: Galerie Mehdi Chouakri (Berlin).Acquisition en 2012.
Untitled
L’œuvre Untitled est issue d’une série de masque-objet. Elle reprend cette suite de lignes connues des œuvres de l’abstraction géométrique et reconstituant les traits d’un visage. Le matériau employé est rigide, hybride, à mi-chemin entre le casque sportif et le masque africain qui décrit une sorte de squelette du visage. Untitled rappelle également les masques de fer servant à torturer les condamnés au Moyen-âge.
100 cars on Karl Marx Allee
L’influence du ready made est très présente dans les œuvres de Mathieu Mercier. Pour 100 cars on Karl Marx Allée, l’artiste photographie un élément du quotidien et fait d’une carrosserie de voiture un paysage. Il rompt avec la représentation picturale traditionnelle, bouscule les perceptions d’échelles et expose dans un format immense ce ciel ensoleillé. Une œuvre comme une invitation à regarder toujours avec attention, à ne jamais être indifférent, à (re)questionner la réalité. Une œuvre comme une envolée finale.