Née en 1984 à Kerman, Iran. Vit et travaille à Los Angeles, États-Unis.
Après des études de photographie à Téhéran et New Mexico, Fatemeh Baigmoradi articule son travail autour des notions de mémoire, d’identité et de censure. En 2017, elle initie notamment la série “It’s Hard to Kill“ regroupant un ensemble de photographies calcinées, brûlées par l’artiste. Ce geste violent rejoue l’autocensure pratiquée par ses parents et d’autres après la révolution en Iran. Il questionne la survivance de la mémoire par-delà la destruction des images qui la conservent, révélant la porosité des souvenirs individuels et collectifs. Les travaux de Fatemeh Baigmoradi s’articulent entre réel et fiction, archives et mise en scène, et interrogent le pouvoir même des images.
L’artiste est représentée par la galerie Laurence Miller, New York, USA.