Né en 1950 à New York, États-Unis. Vit et travaille à New York.
Ayant étudié la peinture et la sculpture, Andres Serrano ne se qualifie pas comme un photographe mais plutôt comme un artiste avec un appareil photo. Considérés comme profondément provocateurs, ses clichés mettent l’accent sur les tabous que cherche à cacher l’Amérique puritaine. La mort, le sexe, la religion et les problèmes sociaux sont les thèmes principaux qu’il explore à travers la figure du corps, dans ce que ce dernier a de plus dérangeant : la chair et ses émanations, des fragments de corps autopsiés. Ses images suscitent des réactions fortes : le dégoût, le choc, la désapprobation, le malaise. Andres Serrano entretient une ambiguïté dans le rapport au sacré, une iconographie qu’il confronte à des fluides corporels (sang, lait, sperme…), comme en témoigne l’une de ses œuvres les plus connues : Immersion (Piss Christ), un crucifix submergé dans de l’urine. À travers son travail, il esthétise le réel.
Il est représenté par la Galerie Thierry Marlat (Paris), et Galerie Nathalie Obadia (Paris / Bruxelles).