Alin Bozbiciu
Né en 1989 à Sângeorz-Băi, Roumanie. Vit et travaille à Cluj-Napoca, Roumanie
Alin Bozbiciu est un représentant de la peinture figurative de l’école de Cluj, en Roumanie. À travers différents formats et techniques, il élabore une œuvre singulière conjuguant réalité et imagination, quotidien et mythologie. Ses sujets sont tirés de son environnement, ses figures inspirées par ses proches. Dans des cadres resserrées et intimistes, il peint des personnages isolés, statiques ou en mouvement, généralement suspendus dans un état d’abandon, au moment même où s’exprime toute leur intériorité. Ces scènes parfois tumultueuses se diluent dans la véhémence d’une touche libérée et la douceur de tons froids. Les corps et les êtres au bord de l’abstraction s’apparentent à des « flux d’énergie » qui traversent et revitalisent la composition. L’œuvre d’Alin Bozbiciu est informée par le dynamisme de la peinture baroque et la théâtralité de l’opéra que l’artiste redécouvre à Paris. Ses toiles doivent se regarder de près, avec attention, afin de capter toutes les subtilités et variations de sa pratique. Ses dernières créations s’inspirent largement de l’univers de la danse, du mouvement et des torsions du corps, en témoigne The Intruder présente dans la collection Francès.
Il est représenté par la Galerie Suzanne Tarasieve (Paris).
Dance of Gnostics
(détail de l’œuvre)
Maria as women of doubt
(détail de l’œuvre)
Care
(détail de l’oeuvre)
The Intruder
Provenance : Galerie Suzanne Tarasieve, Paris, 2022
Present Continuous
“C’est parfois en touchant les plumes d’un oiseau ou la fourrure d’un animal que me vient la meilleure manière de peindre la peau des humains.” (Alin Bozbiciu)
Dans un espace incertain, abstrait, Alin Bozbiciu peint des corps agités et fuyants, des figures troubles dont les contours ne cessent de se dissiper. Les tons froids et la véhémence du geste de l’artiste diluent et fusionnent les nus et drapés. Statiques et en mouvement, les corps virevoltent, ils s’enroulent et se déploient dans un tourbillon ininterrompu, un “présent continu”, où se conjuguent douceur et tumulte.
Provenance : Galerie Suzanne Tarasieve, Paris, 2022