C H A N G E

du 17 septembre 2020 au 23 décembre 2020

Présentation PDF

La Fondation Francès ouvre ses portes à l’émergence en partenariat avec l’association Françoise pour l’oeuvre contemporaine. Sur le thème de la transformation individuelle et collective, des oeuvres de la collection Francès sont mises en regard d’une sélection d’oeuvres des artistes de la plateforme francoiseartmemo.fr. 

Face aux crises environnementales et sanitaires, les mentalités ont plus que jamais ressenti le besoin de changements. Les enjeux s’activent sur le plan économique, social et politique à travers une grande diversité de pratiques.

 

Artistes de la collection Francès : 

Tony Bevan, Banksy, Lindsay Caldicott, Terence Koh, Benoît Maire, Jorge Mayet, Claire Morgan, Stéphane Sautour, Claire Tabouret, Dune Varela.

 

Artistes Françoise : 

Nour Awada, Clément Borderie, Coline Dupuis, Sandrine Elberg, Fleuryfontaine, Charles Le Hyaric, Alexis Guillier, Ludivine Large-Bessette, Stéphanie Rizaj.

  • Ballerina with Action Man Parts
  • Ballerina with Action Man Parts
Banksy

Ballerina with Action Man Parts

Matériaux : Résine peinte
Hauteur : 31 cm
Largeur : 20 cm
Profondeur : 18 cm
Cógelo que se te va
Jorge Mayet

Cógelo que se te va

Provenance : Galeria Horrach Moya (Palma de Majorque). Acquisition en 2009.

Année : 2009
Édition : (pièce unique)
Matériaux : Structure métalique, cable électrique, acrylique et papier mâché
Hauteur : 170 cm
Largeur : 60 cm
Profondeur : 60 cm
Iltaaurinko (6)
Stéphane Sautour

Iltaaurinko (6)

Iltaaurinko (6) montre à la fois l’image d’une planète en train d‘imploser, mais également la vision d’une fécondation de l’espèce humaine. Une image paradoxale et ambiguë dans le concept de création naissante ou en train de disparaître. Une image apocalyptique.

Iltaaurinko pourrait être le nom d’une création nouvelle : un nouveau monde, une nouvelle planète ou un être naissant.

Les lumières qui transpercent cet « astre » apportent une aura divine. Cette lumière visible sur ces différentes nuances de noirs sont plastiquement proches d’un travail comme celui du célèbre peintre français, Pierre Soulages. Car finalement n’y voyons nous pas une forme d’abstraction ? Dans ce que représente cette forme de création, il ne nous est pas possible de la qualifier réellement, mais une entité nouvelle est en construction.

L’ambiance qui s’y dégage rappelle celle utilisée par le réalisateur américain Terrence Malick (a réalisé les Moissons du ciel, rappel assumé et important à l’œuvre d’Edward Hopper), en particulier dans Tree of life, 2011, où des plans sur l’origine de la vie, de la création du monde dans une esthétique abstraite se succèdent tout au long du film et au fur et à mesure que les tensions apparaissent.

 

Provenance : Galerie Loevenbruck. Acquisition en 2010.

Année : 2010
Édition : Pièce unique
Matériaux : Charbon sur papier marouflé
Hauteur : 150 cm
Largeur : 150 cm
Pour prendre le vent
Benoît Maire

Pour prendre le vent

Provenance : Cortex Athletico/Galerie Thomas Bernard (Paris). Acquisition en 2014.

Année : 2014
Édition : (pièce unique)
Matériaux : Déchets, sac plastique, sticker (aile), fil en nylon, lettres adhésives (wood)
Hauteur : 22 cm
Largeur : 40 cm
Profondeur : 48 cm
PRUIIT-IGOE
Dune Varela

PRUIIT-IGOE

Matériaux : Tirage sur faïence (3 pièces)
Hauteur : 12,7 cm
Largeur : 12,7 cm
Profondeur : 1 cm
  • Sans titre
  • Sans titre
Lindsay Caldicott

Sans titre

Année : c. 2000
Édition : pièce unique
Matériaux : Photocollage
Hauteur : 42 cm
Largeur : 29,7 cm
Socrate 2
Benoît Maire

Socrate 2

Provenance : Cortex Athletico/Galerie Thomas Bernard (Paris). Acquisition en 2014.

Année : 2013
Édition : (pièce unique)
Matériaux : Savon, douille, métal, bois
Hauteur : 42,5 cm
Largeur : 28 cm
Profondeur : 18 cm
  • The Storm
  • The Storm
Claire Tabouret

The Storm

Vêtue d’un masque à gaz et d’un ample habit, nous retrouvons dans cette figure une réflexion chère à l’artiste : le recouvrement et l’emballage des corps. En cela, « The Storm » est proche de la série « Les Étreintes » où Claire Tabouret décline les êtres masqués en les mettant en scène recouverts de latex, pour mieux révéler leurs présences sous cette seconde peau, sur fond de paysages indistincts. L’artiste véhicule l’idée que de la disparition – ici le masquage du corps – émerge une nouvelle apparition. Ce personnage nous apparaît alors comme surgissant d’une histoire enfouie, que Claire Tabouret cherche à réécrire et réactiver dans un espace-temps ambigu. Peut-être s’agit-il de l’histoire de cette figure qui obsède l’artiste : Isabelle Eberhardt (1877-1904), écrivaine  suisse d’origine russe. Cette dernière adopta des identités multiples en entretenant une ambiguïté de genre, elle signait d’un nom d’homme ou d’un nom de femme, et s’habillait comme un homme, à l’image du personnage de “The Storm” dont l’allure à la fois masculine et féminine sème le trouble. Cette œuvre qui évoque l’asphyxie et l’engloutissement trouve également un écho dans les circonstances de la mort d’Isabelle Eberhardt en Algérie, noyée et enterrée sous l’écroulement de sa maison en terre lors d’un orage ayant provoqué inondation et torrent de boue. À travers ce personnage énigmatique et conquérant, l’artiste explore les questions d’identité et d’intimité.

Année : 2017
Édition : pièce unique
Matériaux : Encre sur papier
Hauteur : 51 cm
Largeur : 38 cm
Untitled (white head)
Terence Koh

Untitled (white head)

Année : 2006
Édition : (pièce unique)
Matériaux : Sculpture en plâtre dans une boîte en verre
Hauteur : 54 cm
Largeur : 31,8 cm
Profondeur : 50,5 cm